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<p class="text-align-justify"><strong>L’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé que la liste des « substances et méthodes interdites 2019 » (voir rubrique programmes / Antidopage), publiée le 28 septembre 2018, est entrée en vigueur le 1er janvier 2019. </strong></p>
<p>La liste , qui constitue l’un des six standards internationaux que tous les signataires du code mondial antidopage sont tenus de respecter, énumère les substances et les méthodes qui sont interdites en compétition et hors compétition, de même que les substances qui sont interdites dans certains sports. </p>
<p>Le processus annuel de révision de la liste est coordonné par l’AMA. Il commence par une rencontre initiale en janvier et se conclut avec la publication de la liste le 1er octobre. Il s’agit d’un important exercice de consultation qui inclut un recueil d’informations par le groupe d’experts , la diffusion d’une liste préliminaire aux partenaires, la prise en compte de leurs commentaires, la révision de la version préliminaire, puis son examen par le Comité Santé, médecine et recherche de l’Agence.</p>
<p>Ce comité fait ensuite ses recommandations au Comité exécutif de l’AMA, qui approuve la liste lors de sa réunion du mois de septembre.</p>
<p>Pour qu’une substance ou une méthode soit ajoutée à la liste, elle doit remplir deux des trois critères suivants :<br />
1. Elle a le potentiel d’améliorer ou améliore effectivement la performance sportive.<br />
2. Elle présente un risque avéré ou potentiel pour la santé du sportif.<br />
3. Elle est contraire à l’esprit sportif.</p>
<p>Les sportifs qui ont une raison médicale légitime d’utiliser une substance ou une méthode interdite figurant sur ladite liste peuvent obtenir une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) s’ils remplissent les critères énoncés dans le standard international pour l’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (SIAUT). Le processus d’AUT est largement accepté par les sportifs, les médecins et les parties prenantes du mouvement antidopage.</p>